A CHIMAY, ÉGALEMENT, LA SOLIDARITÉ CONSTITUE LE MEILLEUR REMPART CONTRE L’EXTRÊME-DROITE ET LES NATIONALISMES.
Le 21 juillet 1831, Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha, premier roi des Belges jure de demeurer fidèle à la Constitution. La Belgique devient indépendante sous une monarchie constitutionnelle et parlementaire. En présence du Prince Philippe et de la Princesse Françoise, de Jean-Jacques Thomas, Laurent Hernoux et Martine Motte, lors du Te Deum chanté en la Collégiale saints Pierre et Paul, Échevin de la ville, Eric Biard est, évidemment, revenu sur cet anniversaire, mais, également, sur une pandémie marquée par « quatre mois éprouvants » et une solidarité que l’élu chimacien a érigé en pare-feu face aux crises sanitaire, économique et sociale.
Dans le transept, en charge des affaires patriotiques et militaires, Eric Biard donna à cette solidarité une dimension nationale, rempart, selon lui, à la montée de l’Extrême-droite et des nationalismes, espérant, par ailleurs, que le Royaume se dote d’un Gouvernement. Tout comme la dette mutualisée, le plan de relance adopté le matin même par les Chefs d’États constitue la preuve que la solidarité européenne existe et qu’elle peut, même, s’élargir à la planète afin de lutter efficacement contre une pandémie qui se moque des frontières.
Enfin, avant d’entamer en musique le traditionnel parcours mémoriel dans la ville, l’Échevin associa mémoire, vérité et réconciliation avec le peuple congolais auquel le Roi devrait présenter des excuses afin de panser les blessures et d’effacer les stigmates de la colonisation. « Qu’est-ce qu’être Belge aujourd’hui ? » s’interrogea encore l’élu désireux d’associer en conclusion paix et stabilité politique.