LOCOMOTIVE DE LA CULTURE, LES TRANSFRONTALIÈRES DÉVOILÉES A LA ROTONDE.
« Il faudrait que Covid cesse de rimer avec salle presque vide ». Décidé à regarder les choses en farce, Adjoint au Maire, Michel Bombart est, lui aussi, venu présenter les trois spectacles trélonnais de la saison culturelle transfrontalière. Dans le site symbole de la culture cheminote, Jean-Luc Pérat, Maire et son Adjoint, Bernard Bailleul, montèrent, à leur tour, dans la voiture anorienne d’un train décidé à desservir les stations en même temps que les champs et les chants de la culture des Hauts-de-France et du Hainaut belge tout proche.
Pour Monique Riez, l’échevine de Momignies, le Covid aura finalement mis la culture en pause forcée. Les Transfrontalières ont la volonté de la remettre en mode « on ». Coté hirsonnais, en locomotive, César Desse s’est voulu éclectique pour, à son tour, présenter les différents rendez-vous de la saison 2020-2021. Son coup de jeune, il l’a décliné en « mélange des genres et des arts », avec de « nouveaux imaginaires et de nouvelles visions ». Le jeune Conseiller municipal délégué a, d’ailleurs dédié sa présentation à « l’ouverture vers l’autre ».
Cette volonté politique réaffirmée au préalable par Jean-Jacques Thomas s’inscrit dans le combat culturel mené à Hirson depuis 1995. Pour le Maire d’Hirson, en effet, « créer un événement doit s’accompagner de la volonté le faire vivre ». « Les concerts en live-stream, ajouta-t-il, ne sont pas une fin en soi ». La soirée de la Rotonde en témoigne.
LE SPECTACLE PLUS QUE JAMAIS VIVANT