FACE A UN COUVRE-FEU PERMANENT, 30 000 € POUR AIDER LE SONHIR A RETROUVER LA LUMIÈRE.

Depuis le mois de mars, la crise sanitaire impacte toujours lourdement le secteur culturel avec la fermeture administrative des musées, des théâtres, des salles de concert et de cinéma. Du 14 mars au 22 juin 2020, et à nouveau, depuis le 29 octobre, le Sonhir est dans l’obligation d’éteindre ses écrans. Alors qu’en 2019, il battait un nouveau record annuel de fréquentation avec 82 896 entrées constatées, l’an dernier, le nombre de spectateurs est tombé à 22 375.  De même, le chiffre d’affaire passe de 445 634 € en 2019 à 117 989 € en 2020. Dans le même temps, celui de la confiserie est tombé de 131 352 € à 30 493 €.

Comme l’explique Dominique Van Elslande, Adjointe au Maire chargé de la culture, « les six salariés du Sonhir, dont cinq à temps partiel, sont, aujourd’hui, tous placés en chômage partiel ». Face à cette situation plus que difficile, l’association a, évidemment, mobilisé toutes les aides disponibles, dont un Prêt Garanti de l’Etat (PGE) à hauteur de 130 000 €, l’aide du Fonds de solidarité à hauteur de 16 000 €, une autre aide de l’Etat à hauteur de 12 850 €. Elle bénéficie également d’une remise de la TVA prélevée à hauteur de 10,75 % sur chaque ticket vendu. Malgré ces aides, le Sonhir ne peut plus faire face à la nouvelle prolongation de la fermeture administrative. Dans ces conditions, le Conseil municipal lui a accordé une subvention exceptionnelle de 30 000 €.