SANTÉ : BENOÎT VALLET, DIRECTEUR DE L’ARS, ET JEAN-JACQUES THOMAS PLAIDENT POUR UNE RÉFORME EN PROFONDEUR.
Si la mise à 2x2 voies de la RN2 se révéla être l’un des affichages les plus visibles du Pacte 1, la santé apparait déjà comme la colonne vertébrale du Pacte 2. La détérioration de la démographie médicale, la place à conforter des hôpitaux de proximité grâce aux nouvelles Maisons de santé ne sont pas étrangères à cette prise de conscience. Ni l’action du Professeur Benoît Vallet (ici, à Guise face à Jacqueline Gourault, Ministre de la cohésion des territoires), le nouveau Directeur général de l’Agence Régionale de la Santé (ARS).
Lors du Comité de pilotage du Pacte 2 organisé à Aulnoye-Aymeries, Jean-Jacques Thomas avait interpellé le Préfet de région sur la nécessité d’en finir avec la taxe à l’activité, génératrice d’une concurrence mortifère entre les hôpitaux. À Guise, lors de la signature du plan de rattrapage en faveur de la Sambre-Avesnois-Thiérache, le Président de la République ne dit pas autre chose lorsqu’il déclare dans « La Voix du Nord » : « La tarification à l’activité partait d’une bonne intention. Mais quand on veut tout faire rentrer dans un système uniformisé, ça ne marche pas ». D’où la proposition du Président des Trois-Rivières et du Directeur général de l’ARS d’un traitement par filière de soins.