VACCINATIONS DES ENFANTS A HIRSON : LA PÉDIATRE BÉNÉDICTE MANSUEL SE MONTRE RASSURANTE.
« Notre objectif demeure de limiter la transmission, notamment aux personnes à risques, comme, s'agissant des enfants, aux grands-parents. Surtout, s'ils ne sont pas vaccinés ». Pédiatre depuis plusieurs années déjà au Centre hospitalier de Fourmies et d’Hirson où elle préside la Commission Médicale d’Établissement, Bénédicte Mansuel sera, cet après-midi, sur le pont pour accueillir les enfants de cinq à onze ans appelés à être vaccinés. Elle le fut le 18 décembre pour assurer les premières vaccinations à quatre jeunes garçons et filles souffrant de comorbidités.
Le médecin se veut donc rassurant. Elle assurera le contact avec les parents - même si, a quelques heures des vaccinations, le protocole a, encore, était bouleversé et exige désormais l'accord des deux parents. « Lorsque le couple est séparé et que le détenteur de l'autorité parentale est pourtant présent, il nous faudra renoncer à la vaccination regrette Jean-Jacques Thomas. Ce n'est pas le principe qui pose problème, mais les incessants changements des règles » explique le Maire d’Hirson. Une certitude, à Hirson, tout est mis en œuvre pour que les enfants et leurs parents soient pris en charge sans être mêlés aux adultes. De plus, les seringues et les doses Pfizer pédiatriques sont proposées avec un protocole spécifique.