CHAMPION DE FRANCE, GÉRALD DUBOURDIEU, DU DÉVOUEMENT EN BARRES.
Il ne rechigne jamais. Voici presque seize ans, après le décès de son fondateur Jean-Claude Mollet, il reprend le club d’haltérophilie (CEHT) pour succéder à David Duhautoy. Il apprend le travail sur le tas en passant ses brevets fédéraux d’entraîneur tout en continuant de s’entraîner. Pour progresser, il devient même cobaye pour s’appliquer les différentes techniques avant de les proposer aux jeunes haltérophiles. S’il a, déjà, connu des années plus prolifiques en nombre d’athlètes, dans cette année post-restriction, les résultats demeurent. Même si le club passe quasiment 18 mois sans pouvoir s’entraîner correctement, le Président voit arriver huit jeunes dont six féminines.
Comme l'a rappelé Jean-Jacques Thomas lors de la réception donné en Mairie, grâce à leurs performances, plusieurs records de l’Aisne et des qualifications au Grand prix Fédéral et, après un pari perdu, Gérald Dubourdieu reprend la compétition aux Championnats de l’Aisne et se qualifie pour les régionaux vétéran. Chez ses amis de Villers-Bretonneux, avec les encouragements de son équipe féminine, il réussit même, les minima pour les championnats de France. Le dénouement de cette belle histoire intervient à Comines où il remporte le titre qui lui tendait les bras après le forfait de son principal concurrent et, surtout, Gérald Dubourdieu établit trois nouveaux records de France chez les Masters 50-55 ans, dans la catégorie des + 109 kg. Un seul regret, cependant, pour 10 kg de plus, ne pas avoir tenté la qualification pour les Championnats d’Europe.