LES CHAPEAUX ROUILLÉS DE GABOR SONT (VRAIMENT) MAGIQUES.
Quinze jours plus tôt, les élèves des écoles Clemenceau et Charles Clément avaient rejoint la communauté de Gabor et de ses chapeaux rouillés. Coiffé de leur couvre-chef aussi unique qu'original, nombre d’entre eux étaient présents salle de l’Eden et ont même contribué à remettre en marche l’étonnante machine imaginée par Orémus.
A Hirson, cet inventeur n’est pas le seul à mêler magie, rêve et folie créatrice. Dans un décor exceptionnel dans lequel rien ne se créée, rien ne se perd, tout se transforme, Gabor et ses chapeaux finiront par redécouvrir l’humanité en « marchant vers les rêves puisqu’on ne sait pas où aller ».
Confiance, bienveillance, humilité et, évidemment, l’amour partagé avec un public sous le charme constituent les ingrédients de cette quête universelle. La résidence hirsonnaise de « Tibordefilenaiguille », fabricant des chapeaux enfantins, laisse entrevoir de belles perspectives et le spectacle interactif à souhait ne s’est pas uniquement traduit par les cœurs dessinés sur les visages des spectateurs, les battements des mains des (nombreux) spectateurs prouvèrent, si besoin, que l’art, également, est humanité.