DES DALLES DE VERRE TAILLÉES A LA MANIÈRE DES GRECS ET DES ROMAINS.
En 1933, Auguste Labouret innove en créant le vitrail en dalle de verre cloisonné en ciment. Ce procédé lui permet de déposer un brevet (n° 756065) en France mais, également, en Suisse, Belgique, Angleterre et Allemagne. Il obtient ainsi, en taillant ses verres avec la marteline, ce vieux marteau adopté par les Grecs et les Romains pour la mosaïque, une transparence colorée qui s'oppose à l'opacité constructive du ciment.
Durant l’exposition universelle de 1937, il préside la classe vitraux. Un an plus tard, il est fait chevalier de la Légion d'honneur, et la même année il entreprend les mosaïques de la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré. Retenu au Canada pendant la guerre, sa fille Claire prend la direction de son atelier parisien.
En 1945, il remporte le prix pour la réalisation de 240 vitraux à Sainte-Anne-de-Beaupré, soit un total de 2 600 m2. Le recteur de Roscanvel lui confiera, de 1949 à 1951, la création de tous les vitraux de son église. Il ferme son atelier en 1962 et se retire à Kervéron où il décède deux ans plus tard.