HOMMAGE AUX PERSONNELS : JEAN-JACQUES THOMAS : « RIEN DE RIEN, JE N’AI RIEN OUBLIÉ ».

C’est sans doute son seul avantage, à Hirson, grâce, notamment, à Martine Tatinclaux, la crise Covid a bousculé les lignes et rendu possible ce qui ne l’était pas. Pour Jean-Jacques Thomas, « elle a, surtout, démontré les formidables ressources du service public hospitalier local, la conscience professionnelle inégalée de ses soignants touchés par la pandémie, mais asymptomatiques, prenant leur garde, revenant pour combler un manque, une absence ou de légitimes épuisements ».

Lors de la cérémonie des vœux, le Président du Conseil de surveillance d’ajouter : « Nous avons, malgré la fermeture des écoles, assuré l’accueil des enfants de soignants et, avec, les agents hospitaliers, fait vivre le centre municipal de vaccinations.

Rien de rien, je n’ai rien oublié et il faut entretenir le souvenir. Il ne faudra jamais oublier le départ des victimes du Covid, désinfectées et enfermées dans les housses de plastique ».

Volontaire et pugnace, le Maire d’Hirson rappela la suppression de la tarification à l’activité annoncée le 6 janvier par le Président de la République avec le vœu d’assurer aux populations la continuité, la qualité et la permanence des soins. « A Hirson, ajouta-t-il, en ville, à l’hôpital et à l’EHPAD - où l’humanisation en chambre individuelle doit s’accélérer – nous nous y employons. Nous prenons notre part dans la coopération engagée dans le développement des réseaux de soins en investissant 3,6 millions € dans la Maison de santé intercommunale appelée à ouvrir ses portes en mars. Autre initiative locale, au centre Brisset, depuis le 15 novembre, uniquement le mardi, « Doctol’Hir » a déjà reçu 230 patients ».