NÉONITOTINOÏDES : ENTRE SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE ET BIO-SOLUTIONS.
Le rassemblement aurait pu être organisé au Champ de mars, mieux nommé pour la circonstance. Hier, sur la tribune dressée devant l’Hôtel des Invalides, les porte-paroles des différentes filières se sont succédé pour dénoncer l’interdiction d’utiliser les insecticides néonicotinoïdes actuellement utilisés pour la culture de la betterave sucrière. La décision de la Cour de justice de l’Union européenne d’interdire toute dérogation avec des disparités d’un pays européen à l’autre pénalise les producteurs français.
Déjà, les planteurs français ont vu leur récolte s'effondrer en 2020, ravagée jusqu'à 70 % par une épidémie de pucerons porteurs de la jaunisse apportée. « Pas d’interdiction sans solutions ».
Au-delà du slogan et des différences politiques, aux côtés de Xavier Bertrand, Président des Hauts-de-France, et de Julien Dive, Député de Saint-Quentin, venus défendre la souveraineté alimentaire française, Benjamin Saint-Huile et Jean-Louis Bricout, Députés de la Sambre-Avesnois et de la Thiérache, Arnaud Battefort et Jean-Jacques Thomas, Maires de Vailly et d’Hirson, rappellent leur attachement à la recherche pour que soit trouvée une alternative à partir de bio-solutions agricoles et de biocontrôles. « Bayer Marle » n’a-t-elle pas un rôle à jouer et le Gouvernement à tout mettre en œuvre pour sortir de l’impasse.