LE DERNIER TOUR DE PISTE DE PICOLO.
Chez lui, le 25 mars, à Tergnier, il fera ses adieux à la scène après une carrière débutée, avec son frère, à l’âge de six ans dans un numéro d’équilibre sur rouleau. En 1963, de retour de l’armée, Marc Lefèvre revient seul sous les chapiteaux puis, en compagnie d’un gymnaste chaunois, il se lance dans la cascade. Sept ans plus tard, sous le nom de Mick et Picolo, il apparaît dans son premier duo de clowns, là encore interprété avec son frère avant de s’associer jusqu’à sa retraite à Bouly, le clown blanc de Bouly et Culbuto. Frank, son fils, le rejoint alors sous les projecteurs.
A Hirson, pour son avant-dernier tour de piste, ému, il a reçu avec Fred, les applaudissements et les rires qui font oublier l’âge et les blessures de la vie. De plus, comme les cadeaux entretiennent l’amitié, Picolo a reçu des mains de Jean-Jacques Thomas un tableau signé Patrick Mandron, peintre hirsonnais, imaginé à partir de la pochette de 33 tours d’Ange et représentant… un clown musicien.