AVEC LE MELON JAZZ BAND, IL N'EXISTE QUE DES RENDEZ-VOUS AMICAUX ET MUSICAUX.
« Il n'existe pas de hasard, que des rendez-vous ». Jean-Jacques Thomas aime à rappeler cette citation. Sans l'amitié qui le lie à Jean-François Desson, actuel trompettiste du « Melon Jazz Band » et ancien Hirsonnais, jamais sans doute l’ensemble issu de Caen n’aurait figuré à l'affiche du premier Festival de jazz. Qui pouvait imaginer que Claude Mahoudeaux, le Principal du collège normand du Chemin vert était en parenté avec Raymond, l'ancien Maire d'Hirson ?
Il n'y a, décidément, pas de hasard lorsque Dominique Achille, l'actuel pianiste du « MJB » venu écouter Stéphane Grappelli découvre dans un autre festival le tout jeune Didier Lockwood futur parrain du rendez-vous hirsonnais et, auquel, dimanche, il dédia « First festival », sa composition, jouée à Hirson en première mondiale.
Appelée à remplacer au pied levé la chanteuse du Big band, Marie-Pierre Montoya n'hésita pas à monter de La Grande Motte pour être dimanche sur la scène de l'Eden en compagnie de musiciens avec lesquels, elle n'avait jamais joué. Un autre rendez-vous qui, sans aucun doute, en appelle d'autres.
Personne ne s'en plaindra. Ni Gershwin, ni Duke Ellington ou Charles Aznavour dans le répertoire duquel le « Melon Jazz Band » puisa pour, encore mieux, partager la scène avec Smaïn. Au Festival hirsonnais, il n'y a, effectivement, pas de hasard.