A HIRSON, EDDY ET RÉMY PARKER SE SONT DONNÉS À « SANG POUR SANG ».
Première chanson de Jacques Dutronc à figurer au répertoire du duo « J’y pense et puis j’oublie », avec un ciel, enfin de la partie, la présence nombreuse – il fallut ajouter chaise et bancs et tout le monde ne trouva pas à s’asseoir – du public démontra, si besoin était que leurs fans n’ont pas oublié Rémy et Eddy.
Un couple a même effectué une heure et demie de route pour les applaudir. Deux heures après les premières mesures, une large partie des spectateurs s'est d’ailleurs massée devant la scène pour partager le show d’un peu plus près. Au contact.
Accompagnés à la guitare, à la basse, au clavier et à la batterie, le père et le fils se sont, comme Johnny et David Hallyday, donnés à « Sang pour sang », empruntant les chemins balisés des succès signés Joe Dassin, Cabrel, Sardou, Claude François, mais, également, Mentissa, Brassens et Aznavour, réorchestrés. Sans oublier « Trois cafés gourmands », dégustés en fin d’après-midi avec, naturellement, « Hirson dans le cathéter ».
Jean-Jacques Thomas avait promis que les nuages dévieraient d’Hirson. Il fut entendu. Tout comme les appels à battre des mains et à lever les bras lancés de la scène. Les reprises en chœur s’opèrent naturellement et même a capella. Seul à la guitare, le sélectionné de « The Voice kids » n’a pas, non plus, besoin d’insister pour être suivi dans « Bella ciao ». Les « la la, la » sont facilement traduisibles. Toutes générations confondues, le public est au diapason.