DOYENNE DES HIRSONNAIS, JEANNE JARRAFOUX S’EST ÉTEINTE A 105 ANS.
Née le 20 janvier 1918 à Chaumont Porcien, dans les Ardennes, Jeanne Jarrafoux s’est éteinte à la Résidence Brisset au sein de laquelle elle fut accueillie en juillet 2011, après le décès de Robert, son époux avec qui elle s'est mariée en 1965. Fille d’Ernest Faucheux, né en 1887, et de Louise Bedin née en 1893, Jeanne avait une sœur, Élise, décédée à vingt ans, et un frère, Émile, né en 1928, décédé après avoir été arrêté par les Allemands et déporté au camp nazi de Buchenwald où il n’a pas survécu le 25 août 1944.
Écolière à Haution, berceau familial, où ses parents s’installèrent avant de reprendre la ferme du Valfleuri, à Voulpaix, là où fut arrêté son frère Émile, en 1944, une place et une rue, à Haution, portent d’ailleurs son nom. Jeanne obtient son certificat d'étude a 12 ans. Les deux époux aiment beaucoup voyager. Ainsi, Jeanne a travaillé en Angleterre dans des hôtels-restaurants pendant quelques années avant de revenir à Champigny-sur-Marne où elle rencontre Robert Jarraffoux, qu’elle épouse, donc, en 1965.
Le couple demeure en région parisienne jusqu’à l’heure de la retraite et son retour à Landouzy-la-Ville avant de s’installer à Hirson, rue d’Alsace, pour plus de commodités, ni l’un, ni l’autre, n’ayant le permis de conduire. Lors de son centenaire, en 2018, pleine d’esprit, elle avait gratifié l’assistance de sa chanson préférée. « J’irai revoir ma Normandie ».