AVEC LE SOUVENIR FRANÇAIS, PAR DELÀ LES GÉNÉRATIONS.
Sans y prêter une attention particulière, beaucoup d’enfants sont sans doute passés devant le monument aux morts érigé au cœur de la commune durant l’année 1920. A cette époque tous les noms des soldats tombés durant la Première guerre n’étaient pas encore gravés, faute d’avoir retrouvé leur corps. Jeudi et vendredi, le comité thiérachien du Souvenir français a fait pénétrer les élèves de la maternelle jusqu’en CM2 dans le quotidien de ce conflit meurtrier au travers d’une exposition ouverte dans la salle des fêtes à partir de cartes, de documents d’époque, d’uniformes et d’objets appartenant aux Poilus.
Cette immersion fut également l’occasion pour les plus petits de s’intéresser à l’Histoire par le biais de coloriages et pour les plus grands de découvrir comme Jean-Jacques Thomas le rappela la terrible période des quatre années d’occupation et l’installation à la libération d’un hôpital de réserve où décédera, notamment, Jean Lorsignol.