PLACE DE LA RÉPUBLIQUE, LE TRAIT DU NORD TIENT TOUJOURS LE HAUT DU PAVÉ.
Figure emblématique du cheval de trait auquel il voue une grande partie de sa vie, Guy Marcoux était évidemment présent à Hirson. Lors de la Sainte-Catherine, pour cette 28e édition de la Vitrine consacrée à la race chevaline, il ne s’était pas déplacé seul, mais accompagné de Baronne, Babette, Alice et Ida, de Nora. Toutes parées du patrimoine de Saint-Éloi, comme chacun sait, saint patron d’Effry.
Pour ce rendez-vous automnal, le Président de l’association, Jean-Bernard Lambert, de Sons et Ronchères, était accompagné d’un autre éleveur en la personne de Loïc Lombard, d’Haution. Tous défendent avec cœur, la race menacée et ses derniers spécimens.
Même si le « Stud Book », le registre historique des chevaux, fête ses 120 ans en juillet à Cambrai, puissant et trapu, à la robe gris feu, rouanne ou bai, à l’allure souple, jadis utilisé aux travaux des champs, le trait du Nord se retrouve en large majorité sur les attelages et font même leur entrée sur les concours d’équitation. A Hirson, tous furent récompensés. Une reconnaissance symbolique qu’apprécient ces bénévoles dévoués et sans lesquels le Trait du Nord aurait, déjà disparu.