A ROZOY, LA QUALIFICATION, RIEN DE PLUS.
Volontaire, Rozoy aura joué avec ses armes et compensé son infériorité hiérarchique de quatre divisions par un courage face auquel l’U.S BHT n’aura pas su poser son jeu. A sa décharge, aux absences prévues de Steven Valeus et d’Hauet, s’y sont ajoutées celles d’Anciaux et de De Narda, un terrain à la limite du praticable et un brouillard persistant en seconde période. Pas de quoi favoriser des Hirsonnais, pourtant, à deux doigts d’ouvrir le score par Pétrossi (1e). Ce ne sera là un feu de paille. Le joueurs de Laurent Paternostré tombent, en effet, dans le piège rostand des longs ballons. Jouant souvent trop bas, ils manquent également d’application.
Hormis une échappée de Robillard annihilée au pied par Guettaf (28e), Rozoy ne se montre pas dangereux et mise l’essentiel sur les coups de pied arrêtés. Dans les mêmes limites, son adversaire ne parvient pas, non plus, à faire la différence. Cependant, moins en jambes, les joueurs de D3 cèdent, peu à peu, du terrain. Broucq frôle la lucarne de Tiberghien (56e). D’abord sur un relais de Pétrossi (62e) puis, de la tête (64e), Anddy Valeus se crée deux occasions contre une seule de Vanhoutte (59e).
Alors que, de la tête, Richard récupère nombre de ballons, à Rozoy, la défense pare, maintenant, au plus pressé (77e). Tiberghien sauve les siens face à Chandelier (78e) tandis que ses coéquipiers ne s’embarrassent guère de fioritures. A l’image de la grisaille du ciel, le match manque, toutefois, cruellement de lumière. Une certitude, le premier qui marque se qualifie. La délivrance hirsonnaise sort de la pénombre avec Valeus dont la reprise rageuse se loge sous la barre (88e). Même en tremblant, l’U.S BHT préserve au final son résultat. Pour son l’entraîneur, c’est l’essentiel.