BIO : PAS DE TRANSITION SANS VRAIES SOLUTIONS.
Non sans raison, les agriculteurs veulent se faire entendre. En les étranglant, les traités de libre-échange menacent, également, la souveraineté alimentaire française. Comme souvent, la solution est politique avec le rétablissement de prix planchers et une politique commerciale plus équitable. De même, les agriculteurs bio se sentent les grands laissés pour compte du plan d’urgence annoncé.
Jean-Louis Bricout et Jean-Jacques Thomas ont, notamment, rencontrée Sophie Tabary, la responsable syndicale bio des Hauts-de-France implantée à Lerzy comme éleveuse laitière et maraîchère. A 34 ans, elle conserve intacts ses engagements avec la nécessité pour le Gouvernement de compenser à hauteur de 271 millions € les pertes du secteur de l’agriculture biologique en 2024. Pour elle, les visions court-termismes ont montré leurs limites.