JEAN-JACQUES THOMAS : DE 1940 A 1945, D’ERNST JÜNGER A RAYMOND FISCHER.

Essayiste et romancier allemand, dans « Orages d’acier », Ernst Jünger témoigne de la guerre des tranchées de 1914. Pendant la Seconde Guerre mondiale, officier de la Wehrmacht, mais opposé, au nazisme, il participe à la campagne de France. Dans son journal, il écrit : « ils sont répugnants. J’ai déjà supprimé le mot « allemand » de tous mes ouvrages pour ne pas avoir à le partager avec eux ».

En prenant, hier, l’exemple d’Ernst Jünger, Jean-Jacques Thomas s’interrogea de savoir comment conserver son intégrité sous la terreur ? Dès 1927, alors qu’on lui propose d’être Député national – socialiste au Reichstag, le futur officier déclare qu’il lui « semble préférable d’écrire un seul bon vers plutôt que de représenter 60 000 crétins ».

« Non tous les Allemands n’étaient pas nazis. De même, tous les Français n’étaient pas pétainistes » expliqua le Maire d'Hirson. A Hirson, dès l’avènement d’Hitler, Raymond Fischer, futur Maire d’Hirson, accueille chez lui des architectes qui fuient le nazisme. Engagé dans le maquis du Vercors et membre dès la première heure du groupe clandestin « Combat », il sera, cependant, l’un des premiers, dès 1958, à signer un jumelage avec une ville allemande.