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Le blog de Jean-Jacques THOMAS
28 juillet 2006

Pour épurer les eaux usées mais également de pluie, HIRSON SE DOTE D’UNE USINE DE TRAITEMENT DES EAUX PERFORMANTE.

Panneau_r_duite Avec la prochaine mise en service d’une véritable usine de traitement des eaux s’achève le chantier hirsonnais le plus sensible pour l’environnement et, avec 6,4 millions d’euros investis, l’un des plus importants de la mandature. Depuis 1992, chaque collectivité doit, en effet, délimiter sur son territoire les zones d’assainissement sur lesquelles elle doit assurer un contrôle et les zones où il est nécessaire de prévoir des installations de collecte, de stockage et de traitement des eaux pluviales et de ruissellement. Oxyg_nation_r_duite Dès juin 1995, la nouvelle Municipalité avait, quant à elle, engagé une étude de faisabilité d’une future station d’épuration avec un bassin de stockage des effluents. Fait unique dans l’Aisne, le choix avait été fait de traiter les eaux usées en même temps que les eaux pluviales. En 1998, une première étape était franchie avec le lancement des appels d’offres et le choix des affectataires. Toutefois, compte tenu de la volonté politique d’offrir un ensemble capable donc d’épurer puis de récupérer toutes les eaux, tout en garantissant la traçabilité des boues, ce n’est que le 22 octobre 2002 que le Cabinet Merlin fut choisi comme maître d’œuvre avec les entreprises « Ternois-Epuration » et « Ballestra ». JJT_bassin_tampon_r_duiteLa mise au point du dossier a cependant nécessité de nombreuses réunions avec les différents acteurs de cette opération, qu’il s’agisse des services de l’Equipement, de l’Agence de l’Eau, des services départementaux de la Police des eaux, etc. Bassin_tampon_r_duite En effet, la nouvelle usine de traitement épurera donc les eaux pluviales grâce à un bassin de trois mille mètres cubes (notre photo), construit en amont, derrière les abattoirs. Cet ensemble stockera les premières pluies, chargées de polluants. Il aura également pour mission d’amortir les pointes hydrauliques. Filtres_presse_boues__7E84B L’usine de traitement permet également le traitement biologique des graisses et des sables. Elle assure la désodorisation de bâtiment de confinement des ouvrages, l’aération par insufflation d’air et, enfin, le traitement des boues par filtre-presse (notre photo). Clarificateur_r_duite Les études engagées sur les risques (réels) d’inondations de la station ont encore amené la Municipalité à construire hors sol le bassin initialement enterré, employant la technique de coulage en continu des ouvrages hydrauliques, spécialité de la société « Ballestra ». JJT_raccordement__mis_7E8D0Par ailleurs, le raccordement du réseau d’assainissement de la rue de Guise ainsi que la collecte du quartier « Sainte Catherine » sur l’émissaire enterré sous le lit de l’Oise nécessite l’aménagement d’un poste de relevage de l’ancienne station, raccordé sur le nouveau poste de relevage. Ce chantier est actuellement confié à l’entreprise CGCR. Stockage_boues_r_duite Toujours parmi les avancées technologiques en matière d’environnement, le centre de traitement conservera les boues sur une aire de stockage couverte pendant neuf mois. Elles seront ainsi analysées avant d’être épandues en totale sécurité. De plus, un site de dépotage avec broyeur, une fosse de pré stockage de graisses externes et un réacteur biologique assureront le traitement des graisses issues des installations, des commerces, des collectivités et des restaurants. Locaux_techniques_r_duite Toujours pour répondre aux besoins, la nouvelle station abritera également un système de stockage des effluents de vidange des assainissements autonomes des communes du Pays des Trois-Rivières. Le tout piloté automatiquement, comme ici, l’addition de chaux. Salle_de_r_union_et_l_7E8F6 La visite organisée jeudi matin sur les différents sites, et pilotée par Valérie Lagrange, a permis de mesurer l’avancement de ces travaux dont la première pierre fut posée en juin 2004. Aujourd’hui, les essais sont engagés pour vérifier l’étanchéité des bassins profonds de six mètres et la conformité de l’oxygénation. Quant au coût de ce chantier pilote en matière de traitement des eaux, il s’élève à 6,4 millions d’euros dont 3,8 millions subventionnés par l’Agence de l’eau Seine Normandie et de 1,6 million par le Conseil général. Une mobilisation d’aides qui permet à la Ville de ne pas augmenter le prix de l’eau !
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  • Jean-Jacques THOMAS, Maire d'Hirson et Président de la Communauté de communes des "Trois Rivières", livre ses impressions et commentaires sur le quotidien de sa commune et de la vie citoyenne en général.
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