« POUR NOUS, C’EST ELLE » : AVEC SÉGOLÈNE ROYAL, GAGNER LE COMBAT SOCIALISTE.

Jusqu’au 16 novembre, voire jusqu’au 23 en cas de second tour, les militants socialistes auront la chance de vivre un grand moment de démocratie directe. Chacun, en son âme et conscience, élira alors le candidat ou la candidate qui portera les couleurs et surtout défendra les idéaux du Parti Socialiste lors de l’élection présidentielle. C’est une chance. Elle implique cependant que soit d’entrée évacuée l’idée de suspicion et de doute. Après le vote des militants, comment pourrions-nous, en effet, rassembler la Gauche et les Français, si nous sommes, nous-mêmes, incapables de nous rassembler ? Si nous sommes capables du meilleur, nous devons savoir éviter le pire. L’élection de novembre n’est pas un jeu interne. C’est une confrontation majeure au terme de laquelle les Français nous jugerons dignes ou non de l’emporter en 2007. Je suis persuadé que dans l’Aisne, individuellement et collectivement, nous assumerons un sens des responsabilités qui, ces dernières années, ne nous a jamais fait défaut. Chacun aura à se positionner comme il l’entend. Chaque choix individuel est respectable et sera respecté. J’y veillerai. Fin novembre, le Parti Socialiste aura un ou une candidate et il importera à tous les Socialistes, sans exception, d’entrer en campagne à ses côtés. Après le séisme de 2002, le défi lancé à la Gauche tout entière et au Parti socialiste en particulier reste bien de faire lever un nouvel espoir. Ce n'est pas qu'une ambition, c'est une obligation. Ne pas y répondre, s'y dérober, se perdre en atermoiements ou en habiletés, serait, pour les Socialistes français, prendre le risque d'une situation à l'autrichienne, le danger d'enfanter à nouveau des désastres prévisibles et, peut-être, durables. Et justement, parce que nous refusons de considérer la victoire de la Droite comme inéluctable, fidèles à la démarche fondatrice du congrès du Mans pour la faire vivre, nous nous engageons. Pour moi, comme pour nombre d’élus, de responsables et de militants socialistes, la candidature de Ségolène Royal représente une chance réelle tant sur le plan politique que social. Plus que d’autres, elle ose, sans se préoccuper des sondages, poser les questions qui dérangent. Celles-là même que se posent les Français. Elle a choisi le débat là où d’autres se contentent d’imposer leurs conceptions. Parce qu’ils en furent privés en 2002, les Français veulent cette fois choisir entre deux conceptions, entre une France libérale qui exclut et une France juste qui rassemble. Aujourd’hui, Ségolène Royal est entendue. Sans doute parce qu’elle sait écouter.Elle est populaire parce qu’elle parle aux Français de leur quotidien. Voilà pourquoi, convaincus de la nécessité de proposer une ligne de responsabilité, de débat et d’unité dans le respect de chacune, de chacun et de toutes les positions nous appelons aujourd’hui l’ensemble des militants socialistes à s’engager en faveur de Ségolène Royal. Nous le faisons ensemble, afin que les thèmes portés par les militants axonais, soient au cœur de la campagne socialiste. Nous le faisons ensemble, car plutôt que de subir demain, il nous faut choisir maintenant. Dès maintenant, parce que l’attentisme est devenu dangereux et le non-engagement la pire forme de choix. C’est donc bien en tant que responsables engagés, que nous voulons maintenant rassembler pour gagner, gagner pour faire triompher nos analyses et, ainsi, veiller au respect de ce projet pour concrétiser nos propositions. Ce devoir de gagner en 2007 suppose d’abord de reconquérir les couches populaires, de mobiliser les forces progressistes puis de contribuer à leur unité. Cette dynamique suppose donc un discours clair et fort, nécessite une campagne dynamique, implique une nouvelle donne démocratique, sociale, européenne, internationale. Cette véritable et grande ambition réformatrice, nous la portons avec courage et constance. Avec Ségolène Royal, nous en serons à la fois les artisans et les garants. Avec volonté, exigence et espoir.