25 octobre 2006
LA COMÉDIE DE PICARDIE ET L’ART SCÈNIC AU SERVICE DU SPECTACLE VIVANT ET DE LA DÉCENTRALISATION CULTURELLE.
En 1936, dans le mouvement du Front Populaire, le Directeur du « Théâtre du Vieux Colombier » Charles Dullin rédige un rapport sur l’urgence d’une organisation territoriale en matière théâtrale. Son texte demeure aujourd’hui d’une étonnante actualité.
Le travail mené par les acteurs, les auteurs, les metteurs en scène, mais tout autant par les techniciens et par tous les métiers, favorise l’indispensable rencontre entre le théâtre et son public.
Président de la Comédie de Picardie, Jean-Jacques Thomas souhaite que cette présence soit renforcée dans le cadre d’une ouverture des créations et des productions à l’ensemble du territoire régional.
Si la création continue d’être privilégiée, l’une des caractéristiques de la saison réside bien dans une présence accrue dans les communes, grandes et petites, dans des cités ne disposant pas toujours d’équipement permanent, ni de programmations régulières.
Non seulement ce fut le cas jeudi soir à l’Eden pour une représentation du « Médecin malgré lui » jouée à guichet fermé, mais tout autant avec la rencontre entre la troupe professionnelle de Nicolas Ducron (notre photo) , metteur associé de la Comédie; et les amateurs de « l’Art scènic ».
Au-delà de la rencontre entre les responsables (notre photo), une même volonté décentralisatrice s’est illustrée avec une première partie donnée par la troupe de Claude Lion avant que le public n’applaudisse la mise en scène d’un Nicolas Ducron, musicien, chanteur et formidable adepte du spectacle vivant.
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