26 octobre 2006
A GUICHET FERMÉ POUR UN MÉDECIN MALGRÉ LUI A CŒUR OUVERT.
La Comédie de Picardie demeure aujourd’hui encore l’une si ce n’est la première scène régionale. Présente à Amiens, Nantes, Lyon, Bruxelles, mais également Hirson, Ohis, Saint-Michel, Landouzy et Watigny, elle allie diversité, ouverture à tous les genres, les styles et les formes.
Sa saison comprend donc des classiques du répertoire français ou étranger avec « Le médecin malgré lui », de Molière, « La Mouette », de Tchekhov, mais, également, de grands spectacles de forte notoriété nationale avec « Le Caïman » , à l’affiche toute la saison à Paris, ou internationale grâce à l’exceptionnel collectif de trapézistes « Les Arts Sauts ».
Incontestablement, il est difficile de surprendre avec « le médecin malgré lui ». Les textes de Molière figurent, en effet, parmi les plus connus. Et pourtant, Nicolas Ducron a, d’entrée étonné. La musique, le chant et le masque ont admirablement servi le texte.
Sans aucun temps mort, la salle de l’Eden dans laquelle étaient représentées toutes les générations a accompagné Sganarelle, retrouvant ainsi une spontanéité qui fait bien souvent défaut aux classiques.
L’après-midi, les élèves des collèges Cobast et de l’Enfant Jésus n’ont pas seulement réagi à une pièce inscrite à leur programme littéraire, ils ont sans doute (mieux) saisit la modernité du texte et découvert la percussion du spectacle vivant.
Là encore à guichet fermé, mais à cœur ouvert !
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