HIRSON DEMEURE FIDÈLE A LA GAUCHE ET A JEAN-PIERRE BALLIGAND.

Jean-Pierre Balligand a nettement amélioré, tant sur la ville que sur le canton d'Hirson, le résultat obtenu par Ségolène Royal au premier tour des Présidentielles. Dans un contexte national de déferlante bleue, le Député socialiste fait mieux que résister. En 2002, à Hirson avec un taux de participation de 55,6% contre 51,7% cette année, Jean-Pierre Balligand réussit malgré tout à rassembler sur son nom 42,9% contre 46,4% lors du premier tour des législatives précédentes. La différence n'est que de 253 voix. Toujours sur la ville, Frédéric Meura de l'UMP profite de l'effondrement du FN (-262 voix) pour améliorer de 217 voix de score de Mme Garin, à l'époque la candidate de l'UMP. A Gauche, si Ginette Devaux améliore de 16 voix le résultat de Yannick Marlant. L'adjoint au Maire d'Hirson avait, en effet réalisé 9% et 354 voix contre 10,2% et 370 voix à la nouvelle candidate du PCF. Chez les Verts, l'ancrage local de José Meurice avait davantage profité à ses couleurs 143 voix (3,7%) pour 91 suffrages et 2,5% à Nathalie Delattre. Quant aux candidats d'extrême Gauche, ils réalisent des résultats quasi identiques à cinq ans d'intervalle. Jean-Pierre Balligand arrive donc en tête dans tous les bureaux hirsonnais, sauf à Aumale où il n'est devancé que de 9 voix, avec ses meilleurs scores dimanche comme en 2002 sur les quartiers populaires des Champs-Elysées et de Charles Clément avec plus de 46% des suffrages. Si au second tour, l'abstention demeure un réservoir important, compte-tenu de la sociologie politique de la ville, une plus forte participation bénéficiera à Jean-Pierre Balligand, plus que jamais en ballotage favorable.