2 avril 2008
IMAGES D'UN FESTIVAL EN NOTES ET EN NUANCES.
Le Festival de jazz a éteint ses lumières et le Magic mirors a lui-même disparu. Il n'en demeure que des souvenirs sonores et des images mêlées. Celle d'un invité surprise dont l'humour a su toucher le public.
Face à des musiciens en chemise noire à pois rouge (!), aussi massif que sa carrière, Ernesto Tito Puentes a donné un récital qui marquera cette cinquième édition.
« Je suis en vie » a-t-il répété avec son accent cubain. Il a surtout démontré que malgré ses quatre-vingt ou soixante dix-huit ans - difficile de savoir exactement - lui continue d'avoir une furieuse envie de vivre et de jouer.
Sa simplicité n'a d'égal que son talent. Le « Petit fils » de Stéphane Grappelli - autre monstre sacré du jazz dont il célèbre aujourd'hui le centenaire - a non seulement rempli la carte blanche qui lui était proposée, mais il a, si besoin était, démontré que la musique était d'abord partage.
Avec un public conquis et avec des musiciens venus des quatre coins du monde comme Guo Gan le chinois, virtuose du er-hu, dont les notes ont transporté les spectateurs.
Et que dire du final éblouissant de bonheurs partagés.
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