APRÈS 36 ANNÉES AU SERVICE DE LA VILLE ET DE LA FONCTION PUBLIQUE : LA NOUVELLE VIE DE « MAMAN ANNIK ».

Une émotion partagée à la fois par l'intéressée elle-même, mais également par les orateurs et une assistance nombreuse réunie dans un même hommage. Il est vrai qu'au travers d'Annik Beaujot, l'assistante de Jean-Jacques Thomas en Mairie d'Hirson, c'est une carrière dédiée à l'intérêt général, consacrée au service public qui fut salué après trente-six années passées à la Mairie d'Hirson. Isabelle Marso l'a souligné, treize années durant, le Maire et sa principale collaboratrice ont noué une relation professionnelle forte. Jean-Jacques Thomas a également mis en exergue les qualités humaines de celle qui le guida dans ses premiers pas d'élu municipal : « Le nombre, la variété et la qualité de l'assistance, réunie pour vous rendre hommage, précisa-t-il, illustre la sincérité des liens que vous avez su nouer tout au long de votre carrière : des liens de travail établis sur des relations de confiance réciproque, de qualité et de respect ». Jean-Jacques Thomas salua ensuite une carrière et des années de services rendus à la population, à la Mairie d'Hirson et aux différents exécutifs qui l'ont dirigée et notamment de Raymond Mahoudeaux qui embaucha Annik Beaujot en qualité de sténo-dactylo. Non sans humour, l'élu parla d'une vie professionnelle féconde avec la décentralisation, les transferts de compétences et « un Maire toujours en avance d'un projet et à jamais en retard sur l'horaire ! ». Au-delà de la carrière professionnelle, comme pour mieux cacher son émotion, Jean-Jacques Thomas choisit quelques anecdotes puisées dans treize années d'une collaboration intense d'un engagement souvent réalisé au détriment de la vie personnelle.: le réveil mis au petit matin pour que le Maire ne soit pas trop en retard puis le rappel au cas probable où il se serait rendormi ! Des larmes furtivement essuyées face à des exigences forcément exagérées. Cette huile de cœur judicieusement versée dans les rouages des relations municipales… « A tel point, ajouta-t-il, que pour nombre de personnes présentes, vous resterez « Maman Annik ». Avant un hommage en vers, Jean-Jacques Thomas tînt à donner à sa collaboratrice ce sage conseil : « A cet instant à la fois de changement et de continuité, de mélancolie et de joie, je vous souhaite tout simplement d'être heureuse, mais attention, pour Pierre Perret, « être heureux, c'est un travail à temps plein ». Vous voilà donc avertie ».