21 février 2009
BAISSE DES IMPÔTS : ENTRE UTOPIE ET DÉMAGOGIE.
Bien sûr, le contribuable estime toujours payer trop d'impôts. Cependant, le débat ne présente aucun sens si la fiscalité n'est pas rapprochée du niveau et de la qualité des services publics. En s'adressant à l'opposition, Joël Egloffe et Jean-Jacques Thomas ont ainsi réaffirmé sur la base des chiffres et des choix opérés, « l'obligation, lorsqu'on prétend diminuer le budget de fonctionnement, de clairement indiquer quels services supprimer ».
Quand l'opposition propose, par exemple, d'annuler les « subventions aux petites associations pour concentrer les sommes économisées sur une seule », le Maire d'Hirson s'est interrogé de savoir s'il faut également réduire le budget des restaurants d'enfants sous prétexte que ce ne sont pas des investissements productifs ? Doit-on supprimer les 53 254 € inscrits dans le Contrat urbain de cohésion sociale alors qu'entre les actions de prévention et celles consacrées à la réussite éducative et à l'accès à l'emploi, prés de 3 700 personnes en ont bénéficiées.
Serait-il également opportun d'alléger les crédits des centres de loisirs fréquentés l'an dernier pour 357 enfants et quand elle entend supprimer les 1 634 € de subvention alloués à l'Union des Amis des Cheminots, l'opposition sait-elle que, pendant les vacances, le club présidé par Daniel Luce accueille 180 garçons et filles ? »
« Non, réaffirma le Maire d'Hirson, nous devons être en mesure de répondre à la fois aux demandes en matière de services à la personne mais, tout autant, aux défis d'équipement. » Cette année encore, tout comme depuis 2002, les impôts n'augmenteront pas à Hirson malgré 1,65 million d'euros consacré à l'aménagement urbain, 1,54 million à l'éducation et à la jeunesse, 1,13 million au logement et à l'action sociale.
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