BUDGET 2009 : 2,35 MILLIONS POUR UN PLAN COMMUNAL DE RELANCE, POUR UN BUDGET MESURÉ ET AMBITIEUX.

Au terme d'un débat courtois mettant en relief deux visions parfois complémentaire sur la mise en réseau des territoires, mais contradictoire lorsque Marc-Antoine Heuel propose une baisse des taux de fiscalité sur la ville puis la création d'un nouvel impôt sur la Thiérache : le vote du budget primitif de la ville d'Hirson donna lieu à des échanges de qualité. Si Jean-Jacques Hopin s'intéressa surtout aux durées d'amortissement du VTT de l'agent de sécurité de la voie publique ou des verres de trappistes (sic), l'opposition réaffirma sa division dans une vision divergente de l'avenir. Et Jean-Jacques Thomas de rappeler l'autre contradiction qui amène, par l'exemple, l'un des porte-parole de l'ex-groupe « un avenir ensemble » - que, dans un clin d'œil, le Maire rebaptisa au regard de ses divisions « chacun pour soi maintenant », à proposer dans la presse la démolition du stade Léo-Lagrange pour y implanter un supermarché… dans une zone inondable. « Voilà, argumenta Jean-Jacques Thomas, comment tuer plus sûrement encore le commerce de centre ville en prétendant le défendre. » De même, dans le prolongement du débat d'orientation du 18 décembre, le 1er Vice-Président du Conseil Général réaffirma ses choix politiques : « Oui, dit-il, nous avons eu raison de voter ces treize dernières années un important programme d'investissement en empruntant au bon moment. Emprunter à taux zéro ou à faible taux fut une opportunité que nous avons su saisir. Et parce que justement nous avons remis à niveau les équipements municipaux et réalisé des travaux qui ne sont plus à faire, la priorité est maintenant donnée au désendettement. » Un volume important de travaux d'ailleurs reconnu par Marc-Antoine Heuel. Quant au désendettement, en 2007 et 2008, la ville a respectivement remboursé 1,3 et 1,6 million d'euros. Dans le même temps, elle n'aura emprunté que 312 000 € en 2007 et rien en 2008… malgré un investissement de 3,7 millions d'euros. Cette année, le programme d'équipement atteindra 2,35 millions d'euros auxquels Jean-Jacques Thomas associa les 4,7 millions investis par la Communauté de Communes des Trois-Rivières avec la modernisation de Blangy (2,8 millions), de l'Ile Verte (800 000 €) et la création du Parc Transfrontalier de Batavia (1,1 million). « A notre niveau, conclut-il, c'est un peu notre plan de relance communal que je vous propose d'approuver. » Un appel largement entendu puisque le budget fut voté par 28 voix contre 5.