27 février 2009
BATTERIE-FANFARE « L’HIRSONNAISE » : TROUVER SA PLACE DANS LE PAYSAGE MUSICAL.
Elle est certes éloignée l’époque où plus de cinquante musiciens composaient « l’Hirsonnaise », phalange musicale du club de gymnastique. Il n’en demeure pas moins que le seul canton d’Hirson, comme l’expliqua Jean-Jacques Thomas, compte pas moins de huit associations ayant pour objectif la pratique de la musique. A partir de là, difficile d’exister sans se remettre en cause, ni proposer une évolution qui passe évidemment par la connaissance du solfège.
Après une période de (quasi) silence, « l’Hirsonnaise » dispose désormais de quatorze musiciens invités par leur nouveau chef à se perfectionner chaque mardi soir et un dimanche par mois. Terminées les répétitions à l’oreille, pour aborder de nouveaux répertoires, les notes doivent être lues ! D’où la présence de Patrick Bécart qui fêtera bientôt ses quarante ans de musicien et qui rêve d’une meilleure coopération entre toutes les sociétés.
Pour Jacques Charlier, son Président, enrôlé dès 1973 par les fondateurs, « l’Hirsonnaise » doit, à la fois, évoluer et conserver son esprit familial. Faudra-t-il changer de tenue ? La Municipalité sera sollicitée. Même si Jean-Jacques Thomas a déjà assuré que la demande serait étudiée avec bienveillance. D’ores et déjà, pour assurer les frais de déplacement du formateur, la subvention municipale est, cette année, passée de 229 à 749 € auxquels s’ajoutent les 500 € du Conseil général.
En attendant, la batterie-fanfare poursuit sa route en espérant conserver le noyau de jeunes qui la composent et dont cinq recevront en 2009 la médaille fédérale : Jimmy Lussier, Emmanuel Delacourt, Johnny Roignant et Quentin Henniaux.
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