5 mars 2009
AU SONHIR, UN CINÉMA MUET MAIS DES MUSICIENS SYNCHRONISÉS.
Si le cinéma parlant est daté de 1927 avec « Le chanteur de jazz », la musique n’était pourtant pas absente des salles obscures. Dès que le cinéma forain se sédentarise, selon les possibilités techniques et les moyens financiers, soit un instrumentaliste, soit un petit orchestre accompagnent les images en noir et blanc. Plus tard, la parole et la bande son élimineront progressivement les musiciens.
Aussi, « les lundis découvertes » ont-ils proposé un voyage dans le passé en accueillant quatre artistes amiénois pour un ciné-concert applaudi par un peu moins d’une centaine de spectateurs d’abord mus par la curiosité.
Tous issus du conservatoire, ces artistes, férus de cinéma et musique, ont créé une bande son complète sur les images de Laurel et Hardy, soulignant chacun des gags. Pour la création de leur quatrième spectacle, un œil sur la partition, l’autre sur l’écran, les artistes calent leur interprétation « en live », à la seconde près.
Parmi les quatre musiciens présents sur la scène du SONHIR, Yann Paquin, le basiste, a retrouvé Hirson où il s’était produit lors du Festival de Jazz où il avait joué de la contrebasse avec Bertocchi. Du reste, découvrant la programmation 2009, le groupe a, d’ores et déjà, réservé ses places pour applaudir Charlier et Sourisse, selon eux « deux grands du jazz », à l’affiche le 27 mars avec Didier Lockwood.
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