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Le blog de Jean-Jacques THOMAS
5 mars 2009

JUMELAGE HIRSON-SCHRAMBERG : QUAND LES PETITS RÉCITS ÉCLAIRENT LA GRANDE HISTOIRE.

EXPO_SCHRAMBERG_Hirs_320522 Cinquante ans après la signature du traité de jumelage entre Hirson et Schramberg, l’exposition présentée au lycée Joliot-Curie sur les principales étapes de ce rapprochement fut également l’occasion pour Barbara Olowinsky, cheville ouvrière des relations franco-allemandes, d’expliquer pourquoi et comment elle avait conçu cette rétrospective, se plongeant dans les archives, feuilletant les coupures de presse, triant les photos. Elle s’est surtout rappelée qu’en 1959, son mari, jeune élève avait participé « à ce voyage si important dans la nouvelle ville jumelée » et de son accueil en 1986 par Claude et Sabine Lacour lors de son premier échange scolaire. En sa présence, Barbara Olowinsky rendit également un hommage appuyé à Jean-Pierre Lhoir, « l’un des plus jeunes fondateurs du jumelage », d’abord comme élève puis comme professeur, lui remettant d’ailleurs la lettre qu’il avait envoyée à l’époque à la Mairie de Schramberg pour y effectuer un stage qu’il prolongea par tellement d’autres. Au service des autres. EXPO_SCHRAMBERG_Hirs_320524 Cet engagement permit donc à Jean-Jacques Thomas de souligner combien les petites histoires éclairent la grande. « Certes, expliqua-t-il, personne ne doit oublier le courage politique des visionnaires que furent Raymond Fischer et Konstantin Hank. « Ils auraient pu, dit-il, entretenir les rancoeurs et la haine inscrite dans la conscience populaire. Avec courage, ils y ont opposé la fraternité et l’amitié. Les soldats de 1940 furent les architectes de la réconciliation franco-allemande. Rien ne leur fut pourtant épargné. D’abord au sein de leur propre assemblée, comme en témoigne les délibérations de l’époque, puis auprès de leurs concitoyens, chacun à son niveau expliqua, se justifia pour finalement convaincre. Oui, la France et l’Allemagne pouvaient vivre en paix et les belligérants pouvaient servir d’exemple à la pacification puis à l’union européenne. A condition cependant, comme les deux élus le firent, de privilégier la conviction à la force, la compréhension à la provocation et la coopération à l’esprit de revanche ». EXPO_SCHRAMBERG_Hirs_3207E0 Pour Jean-Jacques Thomas, les relations aujourd’hui renforcées avec Herbert Zinell donnent un sens à leur action. « Les petits récits, ajouta-t-il lors du vernissage de l’exposition, les rapprochements du quotidien, telle l’action de Jean-Pierre Lhoir et des acteurs contemporains du jumelage ont cimenté la première pierre posée voici un demi-siècle. » Aux côtés de Yann Bouvart, Proviseur du Lycée, le Maire d’Hirson souhaita également que les établissements scolaires s’impliquent à leur tour dans les échanges. Barbara Olowinsky a d’ailleurs souligné l’action du Collège Cobast et d’André Krieger. En notant également combien « l’histoire du jumelage avec Hirson est aussi (son) histoire personnelle », elle en rappela la dimension humaine inscrite dans la charte signée l’an dernier à Hirson puis à Schramberg.
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  • Jean-Jacques THOMAS, Maire d'Hirson et Président de la Communauté de communes des "Trois Rivières", livre ses impressions et commentaires sur le quotidien de sa commune et de la vie citoyenne en général.
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