BARENTON-BUGNY OU COMMENT FAIRE D’UNE PIERRE (DE TAILLE) DEUX COUPS.

Alors que la circulation était quasiment impossible au cœur de la commune, Michel Batteux a utilement négocié l’acquisition d’une partie d’un corps de ferme pour y construire son nouveau Centre de première intervention. Il a ainsi utilement démontré comment faire d’une pierre (de taille) deux coups et si les nouveaux locaux n’ont rien de comparable avec les nouvelles casernes de Chauny, voire de Rozoy et d’Aubenton, il n’en demeure pas moins que la fierté du Maire n’avait d’égal que la ténacité avec laquelle lui et son Conseil municipal ont porté leur projet. Du reste, après avoir coupé le ruban tricolore en compagnie d’Antoine Lefèvre, Sénateur, Fawaz Karimet et Bernard Ronsin, ses collègues du Conseil général, Jean-Jacques Thomas l’a souligné : « il n’existe pas pour moi plusieurs types de sapeurs-pompiers, ni de différence dans l’engagement sur le terrain, encore moins de structures. Leur taille peut varier, jamais leur motivation et leur intérêt ». Le Président du SDIS mise en effet sur la jeunesse et la coopération intercommunale pour assurer un maillage territorial efficace : « en effet, dit-il, si votre position à une dizaine de kilomètres de Laon confère à ce C.P.I un rôle stratégique, il est cependant nécessaire, comme pour l’ensemble des centres axonais, d’étoffer vos effectifs et de donner au volontariat toute sa place ». Contrairement à la tendance nationale, l’Aisne, a, depuis 2001, maintenu les Centres de Première Intervention dans le dispositif départemental. Ils sont, en effet trente-quatre regroupant 430 femmes et hommes, soit 20 % de l’effectif du corps départemental. Jean-Jacques Thomas de préciser : « ils disposent des matériels nécessaires à l’accomplissement de leur mission de proximité afin, ici, d’apporter rapidement les premiers secours, là, de pratiquer le geste qui sauve, de combattre l’incendie naissant ou encore de prêter main-forte au centre de secours voisin, complétant alors les équipages au regard de l’intervention ». Le CPI de Barenton s’appuie aujourd’hui sur un investissement de près de 200.000 €. Michel Batteux l’a noté, « c'est une somme importante pour la commune », mais elle est couverte par les loyers que le SDIS verse et continuera à verser sous forme d’un loyer. D’où le souhait de le voir « s'agrandir et prospérer pour le bien-être et la sécurité de nos populations ».