NUIT DE L’EAU A L’ILE VERTE : GÉNÉRER UNE VAGUE DE SOLIDARITÉ AVEC LE TOGO.

« L’eau constitue l’enjeu du siècle. Au plan planétaire, chaque jour, 2 500 personnes – dont la moitié d’enfants – meurent faute d’eau en qualité et en quantité suffisantes. De plus, 2,6 milliards d’habitants de la planète sont privés de tout système d’assainissement. Cette pénurie engendre nombre de pandémies. Chacun est concerné. Cependant, explique Jean-Jacques Thomas, la stigmatisation ne sert à rien. La sensibilisation est préférable. Sous toutes ses formes. C’est l’objectif de la Nuit de l’eau organisée à L’Ile verte ». En compagnie de Françoise Hausssy, Présidente départementale de l’Unicef et Déléguée nationale, le Président de la Communauté de communes a expliqué « pourquoi le territoire s’associait à cet événement solidaire et rassembleur ». Le 21 mars, dans toute la France, de nombreux centres aquatiques ouvriront leurs portes de 20h à minuit afin de collecter des fonds au profit de l’UNICEF. L’an dernier, l’opération avait ainsi permis de réunir 40 000 €. « Qu’il s’agisse de l’accès à l’eau potable ou de la promotion des bienfaits de l’eau sur la santé, ajoute Françoise Haussy, autour d’animations ludiques, festives, éducatives et solidaires, l’opération menée à Hirson, ville amie des enfants, vise à sensibiliser à la nécessité de respecter un des éléments essentiels à la vie ». Avec le club UNICEF du collège Cobast et le club « Hirson natation », le public aura la possibilité de s’essayer au water-polo, à l’esquimautage en canoë-kayak ou à des courses-relais. Un euro sera alors prélevé sur chaque entrée à la piscine et 0,50 € sur chaque strike réalisé au bowling. De même, l’UNICEF proposera à la vente des bracelets, des pins et des sacs à dos. Bref, l’objectif est de réunir le maximum de moyens pour équiper, notamment de toilettes, sept écoles togolaises et financer des programmes d’accès à l’eau potable et à l’assainissement. Françoise Haussy, au-delà des conséquences sur la santé, le manque d’eau salubre et d’assainissement a d’autres répercussions pour les enfants, en particulier les filles, privés de leur droit à l’éducation. Ils doivent, en effet, passer du temps à aller chercher de l’eau ou ne vont pas à l’école en raison du manque d’installations sanitaires adéquates et non mixtes. Placée sous le signe de la fête, cette deuxième Nuit de l’eau se démultipliera sur 172 sites différents. De quoi, faire effectivement des vagues de solidarité.