17 mai 2009
DES LYCÉENS AU CŒUR DE L’EUROPE EN ATTENDANT D’AVOIR L’EUROPE AU CŒUR.
« Si tu es en âge de voter ou même si tes dix-huit ans approchent, si tu t’intéresses un minimum à ce qui t’entoure et à ton avenir, et si tu te poses des questions sur le vote, ce guide est fait pour toi. » A quelques semaines de l’élection européenne, quelques lycéens belges et français se sont penchés sur quelques questions essentielles à partir desquelles ils ont élaboré un mémento sur l’Union européenne, le rôle et les fonctions d’un député avec un quizz et quelques adresses incontournables.
L’Europe a-t-elle statué sur la possession de cannabis, clarifié les tarifs aériens, limité la pollution automobile ou renforcé les droits des voyageurs en train ? Au-delà des questions, avec Guillaume Deswarte, professeur de philo ; et Mlle Cornet, professeur anglais, Fanny Moye, Océane Bounet, Manon Halle, Mathieu Lagasse et Perrine Lopes ont interrogé une soixantaine de personnes de 14 à 88 ans. Certes, le sondage n’est pas représentatif, mais le micro-trottoir réalisé leur a permis de partager une nouvelle expérience.
A l’instar de celle vécue par dix autres élèves du lycée Joliot-Curie, décidément très en pointe cette année, avec une sélection au Parlement des jeunes et trois jours passés à Château-Thierry avant la finale nationale organisée dans le prestigieux lycée parisien Louis le Grand.
A l’occasion de la journée de l’Europe, avec le Centre intercommunal de prévention de la délinquance, le Point information jeunesse d’Hirson, le Centre information jeunesse de l’Aisne, la Maison de l’Europe, l’ensemble de ces jeunes ont souhaité faire partager leurs expériences au travers de témoignages, d’un débat organisé dans la salle polyvalente et même d’une exposition.
En compagnie de Yann Bouvart, Proviseur heureux, Jean-Jacques Thomas a, quant à lui, souligné la place prépondérante de l’Europe prise au quotidien. « Même si, avoua-t-il, elle reste encore trop méconnue ». « Pourtant, poursuivit-il, sans Interreg, les coopérations entre les villes d’Hirson, de Fourmies et Chimay n’existeraient pas. La filière-bois doit plus encore à l’Europe et que dire de la loi Hadopi, heureusement remise en cause par les institutions européennes ».
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