JEAN-JACQUES THOMAS : « LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES SERT A FÉDÉRER, A INITIER, A PILOTER ET A PARLER D'UNE SEULE VOIX. »
« A quoi sert la communauté de communes ? » En posant cette question en préambule du dernier Conseil communautaire, tenu mercredi à Landouzy-la-Ville, Jean-Jacques Thomas ne s'est pas contenté de s'interroger. Il a surtout apporté une série de réponses sur l'action directe et indirecte de l'établissement public qu'il préside. Evoquant son effet « amortisseur de crise » sur le Pays des Trois-Rivières, il appuya son raisonnement sur la construction de l'usine « Gallo » sur le parc de Batavia et la plate-forme logistique « Dutrieux » sur celui de la Rotonde-Florentine.
Pour lui, le développement économique reste, en effet, la priorité des priorités. « Conforter les entreprises existantes, mais également attirer de nouveaux investisseurs : voilà dit-il, une autre réponse communautaire. »
Dans un contexte plus que jamais concurrentiel, le Président réaffirma ainsi la nécessité de privilégier une politique de commercialisation originale. C'est naturellement l'enjeu du pôle d'excellence ludique que la Communauté de communes entend renforcer avec la réalisation de l'ambitieux projet de valorisation du site naturel de Blangy avec, à la clef, 25 chalets « nature ». Sur les 2,7 millions d'euros, la Communauté aura réussi à mobiliser près de 62% de subventions du FEADER, du Conseil Général et du Conseil Régional.
« Dans le même domaine, s'est interrogé Jean-Jacques Thomas, le territoire comme la Ville de Saint-Michel, peuvent-ils se satisfaire de voir le site abbatial en totale déshérence. La commune peut-elle seule apporter une réponse globale à un projet d'affection depuis si longtemps attendu ? Non. La Communauté s'y engage donc avec l'assistance à maîtrise d'ouvrage, seule en mesure d'établir une programmation pluriannuelle des futurs travaux et de fixer, une bonne fois pour toutes, l'affectation des différents espaces d'accueil et de visite. »
A la question posée en préambule, le Président l'a répété, la Communauté de communes sert à fédérer, à initier, à piloter, mais tout autant au Pays des Trois-Rivières à s'exprimer d'une seule voix. « Face à des partenaires de plus en plus exigeants, dit-il aucune collectivité locale, quelle que soit sa taille, ne peut aujourd'hui seule faire aboutir sa demande de subventions auprès de l'Europe, du Département ou de la Région. »