5 novembre 2009
JEAN-JACQUES THOMAS ET JEAN-LUC PÉRAT PLANCHENT DEVANT L'ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS FRONTALIERS.
Président de l'association « Frontaliers inquiétés », Bart Moreau se bat en faveur des transfrontaliers, ces femmes et ces hommes qui franchissent chaque jour une frontière virtuelle pour gagner leur vie. Environ 24 000 Français travaillent en Belgique. Sur la base d'un texte de 1964, ils sont imposés sur le revenu dans leur pays de résidence à condition qu'ils habitent en France dans un rayon de moins de 20 Km autour de la frontière franco-belge. Pour compliquer les choses, ils ne doivent pas exercer leurs activités plus de trente jours en dehors de la zone frontalière.
Invités de l'association Jean-Luc Pérat et Jean-Jacques Thomas sont intervenus à plusieurs reprises sur ce dossier sensible. Si les dérogations sont maintenues jusqu'en 2012 pour les nouveaux entrants et 2033 pour les plus anciens, des difficultés subsistent. « A l'heure de l'harmonisation européenne, a précisé le Maire d'Hirson, lors de la réunion organisée au Sémaphore par la Maison de l'Europe sur le thème du chômage, il est incompréhensible qu'il existe différentes catégories de travailleurs uniquement sur la base d'un périmètre dépassé. La libre circulation doit tenir compte de l'histoire, des spécificités et d'une plus grande mobilité des emplois ».
Indemnisation, formation professionnelle, droits des salariés et des demandeurs d'emploi, régime social : autant de questions pratiques abordées par les invités de la Maison de l'Europe confrontés, comme les deux élus l'ont noté, aux conséquences d'un avenant signé en décembre 2008, mais qui ne règle pas la question d'un statut qui fait toujours débat.
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