FUTILE ? AVEC PRÈS DE CENT MAISONS, JARDINS, PARCS, BALCONS ET COMMERCES DISTINGUÉS, PLUTÔT UTILE LE FLEURISSEMENT.
« Futile le fleurissement ? Je ne suis pas de ceux qui le pensent. Loin s’en faut ! Au contraire, il est utile puisqu’il contribue à l’embellissement de notre cadre de vie, de nos espaces publics, des ouvrages municipaux, mais également à la préservation de l’environnement et de la biodiversité ». Pour Marcel Patris, le fleurissement crée également harmonie et identité. A Hirson, la traditionnelle cérémonie de remise des prix des maisons fleuries demeure un moment de convivialité. Il reste autant l’occasion de réaffirmer « une passion, un métier, un loisirs ou encore une pratique amateur ».
Pour l’Adjoint au Maire, comme pour Jean-Jacques Thomas, le fleurissement est également un vecteur d'une citoyenneté et d'une solidarité exprimées au travers de l’arboretum, de la plantation par l’école Jean Jaurès maternelle d’un pommier au parc Königsee ou encore de l’opération « pass’port » avec la réalisation par de jeunes ados de jardinières aux serres municipales.
Ce n’est donc pas un hasard, si aujourd’hui, Hirson fait partie des dix villes de l’Aisne, avec Château-Thierry, Chauny, Fayet, Guise, Itancourt, La Fère, Limé, Morcourt, Saint-Quentin, Soissons et Tergnier, à disposer de trois fleurs au palmarès des villes et villages fleuris.
« Cette 3e fleur, expliqua encore Marcel Patris, nous sommes allé la chercher. Nous nous en sommes donné les moyens et aujourd’hui nous devons la préserver. Je sais compter sur les équipes techniques municipales pour se faire, particulièrement l’atelier « espaces verts » et l’atelier « entretien – propreté », que je remercie vivement de leur contribution et de leur force de proposition et d’action ».
Chaque année, pour 27 000 €, ils fleurissent, entretiennent, agrémentent, conçoivent et réalisent pas moins de 900 m2 de massifs, 380 jardinières, 80 sites répartis dans toute la ville ! Au total, plus de 34 000 plants.
Toutefois, au-delà de ces chiffres, la politique municipale s’appuie sur un respect de l’environnement, une baisse de la consommation d’eau, l’interdiction d’utilisation de produits phytosanitaires mais également la mise en œuvre d’une gestion durable des espaces verts avec la formation des agents et le respect de l’identité thiérachienne dans le choix des végétaux.
En dix ans, la Ville est passée d’un fleurissement éphémère à un fleurissement durable, associant plantes vivaces et arbustes.
Toutefois, pour Marcel Patris et l’ensemble du jury réuni foyer « Raymond Mahoudeaux », selon l’expression de Jean-Jacques Thomas, si « cet investissement demeure un art de ville, chacun y contribue en fonction de ses capacités, mais surtout de sa sensibilité ».