JEAN-JACQUES THOMAS À MARLE : « LES SOCIALISTES SONT EN ORDRE DE MARCHE ET ILS NE SONT PAS ISOLÉS ».
« Les socialistes sont bien vivants et l’encéphalogramme du PS est loin d’être plat. » C’est par un diagnostic, en présence de Claude Gewerc, Jean-Jacques Grenier, secrétaire de section, Yves Daudigny, Anne Ferreira et Alain Reuter, têtes de liste pour les prochaines élections régionales, que Jean-Jacques Thomas a présenté l’activité du PS. « S’il faillait s’en convaincre, ajouta le 1er Secrétaire fédéral, la transparence et le souci de rénovation qui ont présidé à la composition de notre liste témoigne d’une responsabilité qui mérite d’être soulignée. »
Alors qu’à Droite, la publication des candidats est toujours attendue, la Fédération axonaise, elle, s’ouvre et Jean-Jacques Thomas l’a rappelé à Marle « le PS ne sera pas seul, ni isolé, lors du scrutin de mars. Les accords nationaux avec le PRG et le MRC trouveront une concrétisation dans l’Aisne. De même, le Parti Socialiste s’ouvrira à IDG. Bref, c’est bien une liste de rassemblement qui se présentera devant les électeurs. »
Claude Gewerc n’a pas dit autre chose lorsqu’il rappelle qu’en 2004, le PS avait servi de socle à une union qui permit de l’emporter avec onze points d’avance « face au Ministre le plus populaire du Gouvernement. »
« Nous sommes élus, ajouta le Président de la région, pour faire de la politique » en citant plusieurs exemples comme la formation : « là où soixante millions étaient jadis dépensés, deux cents millions sont maintenant consacrés à la formation professionnelle et où existe une formation à valeur ajoutée, existe des emplois à valeur ajoutée. »
Regrettant par ailleurs le rôle de « diviseur de Maxime Gremetz et son alliance médiatique et objective avec la candidate de l’UMP », Claude Gewerc s’en est également pris au Gouvernement qui, en une seule année, à « endetté le pays de 150 milliards, soit l’équivalent de la totalité des emprunts contractés pour toutes le communes, les départements et les régions françaises. »
Un argument qui avait d’ailleurs amené Yves Daudigny à dénoncer « la casse des territoires » uniquement pour « favoriser et renforcer le pouvoir du locataire de l’Elysée et de ses neuf cents conseillers. »
« Les régions de Gauche, poursuivit Claude Gewerc, constituent aujourd’hui des modèles que le Gouvernement veut effectivement caser, comme il espère toujours casser la Picardie en rattachant l’Oise au grand Paris. N’est-ce pas, dit-il, une contradiction supplémentaire dans le débat sur l’identité nationale ? ».