AU NOM D’UNE CERTAINE VISIBILITÉ TERRITORIALE ET DE LA VALORISATION DES PATRIMOINES.

Outre les 1,2 million d’euros prochainement investis dans la poursuite de l’aménagement du parc d’activités de Batavia à Hirson, le choix de valoriser un « patrimoine économique moderne et attractif » est demeuré au centre des vœux de la Communauté de communes aux forces vives des Trois-Rivières. Avec les 39 séminaires commercialisés par la SEM « Intégrale » auprès de près de deux mille collaborateurs d’entreprises et le prochain tournage du film « Rien à déclarer », la visibilité territoriale constitue, en effet, « un axe de développement complémentaire aussi indispensable que le développement économique symbolisé par un Sémaphore érigé au cœur des anciens vestiges ferroviaires ».

A l’occasion de cette cérémonie, Jean-Jacques Thomas y a d’ailleurs adjoint le patrimoine naturel varié et (encore) préservé grâce à une future certification ISO 14001 ; le patrimoine bâti à moderniser et à adapter avec un nouveau prototype  de maison thiérachienne ; le patrimoine touristique illustré par l’investissement de 2,8 millions prévu sur Blangy, la réhabilitation de l’abbaye de Saint-Michel ou encore le rayonnement de l’Ile Verte. Avec plus de 140 000 visiteurs, le centre aquatique négociera, en effet, cette année le virage de la remise en forme.

Toutefois, devant un auditoire attentif, Jean-Jacques Thomas insista sur le patrimoine humain, « richesse des savoirs être et des savoirs faire » autant que sur le patrimoine génétique communautaire qui «  initie, fédère et rassemble », souhaitant d’ailleurs que la disparition de la taxe professionnelle et la réforme territoriale ne dévalorisent pas le patrimoine fiscal.

« Voilà pourquoi, ajouta-il, malgré un contexte difficile, notre unité constitue toujours notre seule garantie » et, en référence au film de Dany Boon, de conclure : « pour qui en douterait, en 2010, nous n’avons pas rien à déclarer, mais, au contraire, une cohésion sans faille au service d’une ambition sans frontière ».