PROJET DE FERMETURE D'UNE CLASSE A L'ÉCOLE JEAN ZAY : LA MOBILISATION S'ORGANISE.
Début février, Catherine Benoit-Mervant informe Jean-Jacques Thomas du projet de fermeture de trois classes sur la seule ville d’Hirson. Jamais par le passé une telle décision n’avait été proposée d’autant que des mesures identiques sont annoncées sur Mondrepuis, Wimy et Saint-Michel. Comme il l’a expliqué aux parents d’élèves réunis dans le hall de l’école Jean-Zay, un changement fondamental est intervenu.
« Ces dernières années, explique-t-il, des classes étaient ouvertes ou fermées en fonction du nombre d’élèves. Aujourd’hui, la réforme du Gouvernement amène l’Inspection académique à ajuster ses fermetures en fonction cette fois du nombre de professeurs. Plus de maîtres en dernière année dans les IUFM, c’est moins d’enseignants dans les écoles. De plus, nous payons également le choix politique de supprimer un fonctionnaire sur deux ».
Au terme de deux entrevues avec les responsables académiques, Jean-Jacques Thomas a, notamment, réaffirmé son opposition à cette vision par laquelle l’Education nationale se limite désormais à une variable d’ajustement. D’autant que plusieurs écoles ne connaissent aucun problème d’effectif ou qu’une suppression mettrait à terre son fonctionnement pédagogique. Sur ces arguments, les projets de fermeture sur les écoles du Centre et Clemenceau à Hirson ont donc été levés.
Reste l’école Jean Zay où 183 élèves sont actuellement inscrits, soit une moyenne de 22,88 pour huit classes qui passerait à 26,14 pour sept en cas de fermeture. En présence de Jean-Pierre Clavère et des parents d’élèves, l’importance de maintenir la totalité des postes fut donc réaffirmée avec une mobilisation qui ne cesse de croître.
Dans un courrier adressé à l’Inspectrice d’Académie, Jean-Jacques Thomas a donc demandé une attention et une étude particulières. Une entrevue est, par ailleurs, sollicitée auprès de l’Inspecteur en poste à Hirson.