BALLETS DE BUENOS AIRES : LE TANGO BIEN SÛR, MAIS ÉGALEMENT LA CULTURE UNIVERSELLE ARGENTINE.

2010 marque la commémoration du bicentenaire de l'indépendance de l'Argentine, intervenue le 25 mai 1810. Toutefois, ce n’est pas à ce titre que les ballets de l’Université de Buenos Aires faisaient étape à Hirson. « Ni, s’amusa Jean-Jacques Thomas, en présence du Directeur de la troupe et du Responsable du Festival de Saint-Ghislain, en référence à la Coupe du monde de football où la France sera évidemment « nettement » supérieure à l’Argentine (!) ».

Depuis le lancement des Trans, Hirson a, en effet noué des relations privilégiées avec la manifestation belge qui, depuis vingt-six ans, accueille des groupes du monde entier. Avec ses dix couples de danseurs et cinq musiciens, dont plusieurs prix de conservatoire, le ballet national de l’Université de Buenos Aires a ainsi proposé au public thiérachien un voyage dans l’espace et dans le temps.

Bien sûr, le tango occupe une place essentiel dans la culture d’Amérique du Sud. Pour l’ensemble du monde, l’Argentine est associée à cette danse autant qu’à Carlos Gardel. Il est vrai que Buenos Aires demeure la seule capitale à  posséder sa propre danse, apparue XIX^e siècle dans les quartiers populaires du port. Le spectacle donné à l’Eden offrit d’ailleurs une large palette des nuances apportées par les différentes couches sociales de la population.

Cependant, le folklore argentin possède une dimension beaucoup plus universelle et concerne l’ensemble du pays. Cet art populaire est, en effet, l’expression de l’identité nationale. Même si l’apport européen et des influences des pays voisins demeurent incontestable.

La seconde partie du spectacle consacrée aux danses des Andes démontre d’ailleurs combien les coutumes, le folklore et la musique ignorent les frontières, notamment lorsque, comme c’est la cas, les peuples possèdent en commun un héritage culturel fort. Avant vendredi soir et les rites et traditions du peuple esquimau du Kamchatka, cette première soirée affirma, si besoin était, la place des Trans’ dans la découverte des musiques du monde.

Comments

[princedumans]

pas mal du tout de belles danses!