SCHRAMBERG - KÖNIGSEE : VINGT ANS APRÈS, A HIRSON, LE SYMBOLE DE RÉUNIFICATION ALLEMANDE.
Hasard du calendrier, symbole fort malgré tout, pour la première fois, trente-deux jeunes de Konigsee et de Schramberg, les deux villes jumelles d’Hirson, étaient rassemblés en Mairie d’Hirson. Les premiers étaient les invités du lycée Joliot-Curie, les seconds du collège Cobast. Pour la circonstance, Stéphane Van Wolleghem, Proviseur adjoint ; et Jean-Marc Prince, Principal ; entouraient les professeurs français et allemands.
« Voici un peu plus de vingt ans, vos parents et grands-parents, expliqua Jean-Jacques Thomas aux élèves présents, auraient rêvé à ce rassemblement finalement permis grâce à la chute du mur de la honte ». « Personnellement, ajouta le Maire d’Hirson, je conserverai de cet événement, la présence, le 11 novembre 1989, à peine deux jours après l’ouverture de l’enceinte de béton, de Mstislav Rostropovitch, humblement installé au pied du mur pour y jouer du violoncelle ».
Pour Jean-Jacques Thomas, alors qu’Hirson vit au rythme des Transfrontalières, « voilà, si besoin était, l’illustration de l’importance de la culture et de sa contribution à la paix ». Du reste, de culture, il en fut beaucoup question lors de ces échanges scolaires.
Si les collégiens participèrent au cours le lendemain de leur arrivée, ils se rendirent ensuite à Paris pour une visite de la Tour Eiffel et du quartier du Louvre sans oublier la sortie au Musée du verre de Trélon.
Quant aux lycéens, les seize jeunes de Konigsee ont choisi Reims et sa cathédrale (avec bien sûr une descente dans les caves), le musée du verre également, mais également Couvin, Dinant et sa citadelle. Une exposition, de la musique et un spectacle donné par les élèves de l’école primaire Charles Clément figuraient également à leur programme.