FABRICE TELLIER, PRÉSIDENT DU TAC : « LE SLALOM D’HIRSON, C’EST NOTRE MONACO A NOUS ».
La troisième fois fut la bonne pour Bertrand Lassalle. Le pilote de la Dallara a donc inscrit son nom au palmarès d’un Slalom d’Hirson abandonné durant deux ans et recouru l’an dernier. Pour Fabrice Tellier et les organisateurs, l’épreuve reine du TAC est toujours entourée d’un certain nombre d’inconnues. L’équation de l’organisation passe, en effet, par une sécurité renforcée et, notamment, l’interdiction d’une ligne droite supérieure à quatre-vingts mètres. De ce fait, le circuit hirsonnais de 1 800 mètres ne compte pas moins de huit chicanes.
Toutefois, au-delà du tracé, le slalom vaut surtout par sa position en centre-ville. « Hirson, c’est un peu notre Monaco à nous, précise le Président du « Thiérache Automobile Club ». Lors de la remise des prix, salle d’Aumale, il rendit d’ailleurs un hommage appuyé à son équipe et à la Municipalité d’Hirson « sans laquelle l’épreuve n’existerait plus ». Il est vrai que la mobilisation des réseaux est indispensable – dont celui des cibistes hirsonnais, chargés des entrées – pour accueillir près de cinq cents spectateurs et soixante-deux véhicules contre une quarantaine l’an dernier.
Côté sportif, l’ancien champion de France junior de sl alom a dominé l’épreuve. Il a même failli réussir le grand chelem en remportant trois des quatre manches disputées dans d’excellentes conditions météorologiques. Seul, en effet, sur sa Martini Mk 36, Stéphane Dussart, originaire d’Hirson, a réussi à faire mieux dans la troisième course couverte en 1’10’’803 contre 1’11’’081 à Bertrand Lassalle.
Le fils de Philippe, lui aussi au départ, avec au final la vingt-deuxième place, réussira d’ailleurs le meilleur temps d’entrée avec un chrono d’entrée de 1’10’’370. Grâce à sa régularité, Stéphane Dussart conserve sa seconde place tandis que Ludovic Gruzon, au volant d’une Gloria B5, monte sur la troisième marche du podium devant Arnaud Pignol, sur Technauto, Philippe Ducrocq (Dallara 393), Denis Bernhardt (Martini Mk 33), Frédéric Hanquier (Arc Mf5), Guillaume Waguet (205 rallye), Vincent Andrieux (Prm Fun Boost GT) et donc, dixième, Thomas Caron, sur une 5 GT turbo.
Au-delà des grosses cylindrées, Hirson et le TAC offrent également aux pilotes débutants la possibilité de faire leurs classes et aux coureurs confirmés de prendre plaisir sur l’un des derniers circuits intra-muros.
Ainsi, le jeune Thiérachien Yoann Branquart, au volant d’une BMW 325 I réussit à prendre la première place de groupe et de classe, avec au final, une quinzième place au classement scratch.
Bref, chacun a pu y trouver son compte, et, hormis une sortie de route traduite par un peu de dégâts matériels, aucun accident ne fut à déplorer.
De quoi réjouir Fabrice Tellier et les amoureux de sport automobile, maintenant engagés dans l’organisation de la course de côte d’Etréaupont.