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Le blog de Jean-Jacques THOMAS
20 juin 2010

APPEL DU 18 JUIN : L’HOMMAGE RENDU AU JEUNE GÉNÉRAL, MAIS ÉGALEMENT A JEAN MOULIN ET A GEORGES MANDEL.

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« Commémorer le 18 juin, c’est d’abord regarder l’Histoire en face. Sans doute comme le tout jeune général De Gaulle le fit en janvier 1940 au moment où la France et l’Allemagne s’engagent dans une guerre encore qualifiée de « drôle ». Drôle, elle ne le sera plus très longtemps. Hitler organise et joue de cette attente interminable dans laquelle les alliés s’enlisent ». En présence des membres du Conseil municipal, des représentants des corps constitués et des Anciens combattants, Jean-Jacques Thomas a ainsi rappelé les mois et les jours qui précédèrent l’appel du Général De Gaulle.

« En mai, continua-t-il, le dictateur déclenche une « guerre éclair ». Certes, des soldats, comme à Saint-Michel ou les cadets de Saumur se battent et meurent pour l’honneur. A Chartes, un jeune Préfet, Jean Moulin se tranche la gorge plutôt que de laisser accuser des soldats sénégalais du viol, de la torture et de l’assassinat de femmes et d’enfants. Cependant, comme l’écrit Max Gallo, « La France s’écroule comme un château de cartes. C’est l’abîme, l’étrange défaite ».

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« En mai, continua-t-il, le dictateur déclenche une « guerre éclair ». Certes, des soldats, comme à Saint-Michel ou les cadets de Saumur se battent et meurent pour l’honneur. A Chartes, un jeune Préfet, Jean Moulin, se tranche la gorge plutôt que de laisser accuser des soldats sénégalais du viol, de la torture et de l’assassinat de femmes et d’enfants. Cependant, comme l’écrit Max Gallo, « La France s’écroule comme un château de cartes. C’est l’abîme, l’étrange défaite ».

Après avoir fleuri le monument de la place Victor Hugo en compagnie de Tony Foulon et Kévin Willot, élèves de Troisième du collège Cobast, le Maire d’Hirson dénonça également « ces vieux généraux enfermés dans leur passé, occupés à régler leurs comptes politiques » ou « certains, comme Weygand, préférant Hitler au Front populaire » alors que « d’autres cherchaient d’abord à profiter des rivalités entre Daladier et Paul Reynaud ».

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« Ainsi, dit-il, alors que la tragédie se joue et que la barbarie déferle déjà à l’Est de l’Europe, c’est un vaudeville qui se joue dans les ministères et au plus haut niveau de l’Etat. Pour Léon Daudet et Lucien Rebatet et pour bien d’autres, la débâcle et l’exode, « c’est le châtiment infligé à un peuple qui s’est donné, en 1936, comme Président du Conseil, le juif Léon Blum ».

Jean-Jacques Thomas rendit donc hommage à la détermination de Winston Churchill, « autre grand acteur de juin 1940 », à  « Edmond Michelet, qui, à Brive, le 17 juin, refusant de se soumettre, diffuse des vers de Charles Péguy », à Georges Mandel, « l’ancien Ministre de l’Intérieur, patriote et collaborateur de Clemenceau, arrêté et accusé de comploter contre l’armistice ».

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Le lendemain, à Londres, peu avant 18 h, ce n’est pas seulement le destin d’un homme qui va se jouer, mais celui de la France.

« On sait d’ailleurs, continua l’orateur, ce qu’il adviendra ». Le 11 novembre 1940, des lycéens et étudiants braveront l’interdiction des occupants en manifestants à l’Arc de Triomphe.  

Egalement à la BBC, Jacques Duchesne ne s’y trompe pas « Derrière cette folle bravoure, déclare-t-il, les hommes de Vichy sentent bien qu’il y a tout un pays qui se lève… ».

« Eux aussi, conclut Jean-Jacques Thomas, répondaient à l’appel du 18 juin. Un appel qui aujourd’hui n’appartient effectivement à aucun camp, mais bien à l’Histoire ».

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  • Jean-Jacques THOMAS, Maire d'Hirson et Président de la Communauté de communes des "Trois Rivières", livre ses impressions et commentaires sur le quotidien de sa commune et de la vie citoyenne en général.
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