« INQUALIFIABLE » : M. HOPIN ACCUSE JEAN-JACQUES THOMAS ET YVES DAUDIGNY DE GÉNOCIDE.

La violence des propos n’eut d’égal que celle des actes. De mémoire de Conseillers hirsonnais, jamais, en effet, aucun élu n’avait tenté d’empêcher la tenue d’une séance du Conseil municipal. En accusant Yves Daudigny et Jean-Jacques Thomas d’avoir « programmé le génocide des petits propriétaires », M. Hopin a, cette fois, débordé du champ politique pour révéler sa véritable nature et suscité l’indignation de l’ensemble des représentants de la majorité, mais également de l’opposition municipales.

Porte-parole de leurs collègues, Jean-Jacques Thomas, Yannick Marlant, Francis Vilaire, Martine Rambourg et Gérard Balitout ont donc tenu hier à s’élever solennellement contre cette attaque répétée à plusieurs reprises en réunion et confirmée, hier à 18h15, sur les ondes d’Echo FM par l’intéressé lui-même.

« Mon oncle est décédé en 1944, du typhus, dans le camp de concentration de Mauthausen. Au plus profond de moi-même, je connais la signification du mot génocide et M. Hopin ne l’emploie pas par hasard ».

Visiblement ému, Yannick Marlant voit même dans cette déclaration et dans le texte qu’il a rédigé puis annoté de sa main « un vice caché ».

« Comment peut-on, au nom de l’idéologie politique, en appeler à la barbarie qui coûta la vie à près de six millions de juifs ? s’interrogea Jean-Jacques Thomas. Rien ne saurait justifier l’injustifiable.

Après ses allusions à peine voilées contre les Francs-Maçons, comme aux heures les plus sombres de notre histoire, M. Hopin en est réduit à banaliser les exactions commises par les nazis, à assimiler le génocide de millions de femmes, d’hommes et d’enfants à une augmentation d’impôt de quelques dizaines d’euros. Le procédé est méprisable ».

Il qualifie l’homme et disqualifie à jamais l’élu.

Comments

[Phil]

Quand un opposant n'a rien d'intéresant à dire, il crie. C'est, pour lui, une manière d'exister, comme le chien aboie quand il a peur !