RAPPROCHEMENT DES HÔPITAUX D’HIRSON, DE FOURMIES ET DU NOUVION : UN PROJET AMBITIEUX POUR CIMENTER LA COMMUNAUTÉ.

Améliorer une espérance de vie dans une région dont le niveau figure parmi les plus faibles de France, promouvoir l’égalité des soins là où la surmortalité reste la plus forte et développer un système de soins sur un territoire dont le revenu par habitant est inférieur à la moyenne nationale : les rapprochements entre les hôpitaux d’Hirson, de Fourmies et du Nouvion s’appuient à la fois sur un constat et sur une ambition.

Pour Jean-Jacques Thomas, présent à Fourmies aux côtés d’Alain Berteaux, de Guy Vérin, de Jean-Luc Pérat, de Christine Batteux, des Directeurs des trois établissements et des membres des conseils de surveillance, il est temps, en effet, de « passer de l’ancienne tactique individuelle à une stratégie collective ». Le projet présenté par Philippe Deboosère « va dans ce sens », expliqua d’ailleurs le Maire d’Hirson, à la tribune de l’Ecomusée.

« Il passe de la concurrence à une complémentarité appelée de nos vœux. Loin de l’exercice théorique, la volonté de progrès y est clairement affichée et le projet interhospitalier est d’abord un projet médical, s’appuyant sur de véritables filières et sur des pôles spécialisés, maintenant structurés ».

La constitution de la Communauté hospitalière concerne, en effet, une population de 180 000 habitants, « plus importante, nota Philippe Deboosère, que dans certains départements ». Sans prendre en compte son évidente dimension transfrontalière.

Evoquant le problème de la démographie médicale, Jean-Jacques Thomas estime également que « seul un projet ambitieux et mobilisateur sera capable d’intéresser de nouveaux praticiens. Nos propositions communes traduisent donc une volonté d’assurer l’avenir. Elles seront, du reste, reprises dans le futur Contrat local de santé, autre projet innovant soutenu par les Agences régionales de Picardie et du Nord-Pas-de-Calais ».