CLASSÉ AU NIVEAU II, FEU VERT POUR L’ABATTOIR D’HIRSON.

L’an dernier, l’Etat a engagé le reclassement sanitaire de tous les abattoirs français. Aucun n’échappera, donc, aux mises aux normes et au durcissement de la réglementation. Plusieurs dizaines d’établissements jouaient déjà leur survie au regard d’une classification qui s’échelonnait de la classe 1 – la meilleure - à 4. Après la disparition du dernier niveau, c’est maintenant au tour de la classe 3 de passer à la trappe. Cette fois, une centaine d’abattoirs figurent dans cette dernière catégorie.

D’où l’importance de bénéficier du label 2 pour continuer à abattre pour, finalement, vivre. A Hirson, l’abattoir municipal était, bien évidemment concerné par cette évolution qualitative. Pour Jean-Jacques Thomas comme pour Nicolas Divry, gérant de la Sabhir, « au regard de l’importance de ce maillon essentiel dans la chaîne régionale de l’élevage, il était essentiel de satisfaire aux demandes. De la ferme à l’assiette, la qualité de la viande comme sa traçabilité nécessitent, en effet, la présence d’un abattoir de proximité ». Or, les critères fixés par l’inspection de l’Office alimentaire et vétérinaire de l’Union européenne avaient de quoi inquiéter. Heureusement, dans l’Aisne, le Préfet et les Services vétérinaires ont apporté leur assistance à la réorganisation des locaux industriels de la rue de Guise.

Outre un nouveau classement, de nouveaux taux de redevance sanitaire sont maintenant appliqués. Malgré tout, pour l’abattoir d’Hirson, l’essentiel résidait déjà dans son classement au niveau II. Un label que vient de lui délivrer le Préfet de l’Aisne qui avait, du reste, visité l’abattoir le 25 mai. La dernière inspection du docteur Kahouache le 20 juin a, en effet, permis de constater que l’abattoir d’Hirson pourrait bénéficier de cet agrément vital. C’est maintenant chose faite. Depuis le début de l’année et malgré les difficultés rencontrées en janvier après les inondations, 302 tonnes sont déjà sorties des chaînes d’abattage hirsonnaises.