L’ENTENTE INTERDÉPARTEMENTALE DE LUTTE CONTRE LES INONDATIONS HIER SUR LE SITE DE PROISY.
Personne n’a oublié les terribles crues de cet hiver. Aussi, regroupant les départements des Ardennes, du Val d’Oise, de la marne, de l’Oise, de la Meuse et de l’Aisne l’Entente interdépartementale de lutte contre les inondations tenait mardi son Conseil d’administration à Proisy. Cependant au-delà du fonctionnement et du débat d’orientations budgétaires, l’exemple du bassin écrêteur occupa une large partie des débats avec notamment des affirmations d’un délégué des Ardennes qui tenta d’expliquer qu’à Hirson la crue de janvier avait été inférieure à celle de 1993.
Une affirmation qui suscita évidemment une réaction (ferme) de Jean-Jacques Thomas. D’autant qu’auparavant, le Maire de Proisy avait évoqué les conditions climatiques exceptionnelles de décembre et le bien-fondé de l’aménagement qui, dans sa commune, permit de stocker quatre millions de mètres cubes et, ainsi, de préserver plus de quatre cents habitations. « Je suis persuadé, dit-il, que mon collègue d’Hirson et ses concitoyens auraient aimé disposer d’un tel équipement ».
Jean-Jacques Thomas réitéra donc sa demande pour que les études engagées sur Saint-Michel et l’enquête publique liée soient accélérées. Comme pour les projets de Savigny, de Montigny-sous-Marle ou de Varennes-en-Argonne. Quant aux autres craintes manifestées par le délégué ardennais, le Directeur de l’Entente rassura son auditoire sur la solidité de l’ouvrage : « il n’y a pas, dit-il, plus d’effort sur la digue de Proisy que sur une paroi de piscine municipale ». Au-delà, la crue de janvier a prouvé son utilité.