JEAN-JACQUES THOMAS : « LE SONHIR RÉPOND A SA MISSION DE SERVICE PUBLIC CULTUREL ».

Au-delà de la magie du conte servi par les décors et les personnages, « Hugo Cabret » demeure un hommage rendu au 7e art et à tous les pionniers faiseurs de rêve au premier rang desquels Georges Méliès dont Martin Scorsese a souhaité célébrer de belle manière le 150e anniversaire de la naissance, ressortant du même coup le délirant « Voyage dans la Lune ». En faisant d’une pierre deux coups, le « Sonhir » ainsi marquer l’évolution du cinéma tandis que Jean-Jacques Thomas réaffirmait « à l’heure de la crise économique et sociale, la nécessité de garantir et de favoriser l’accès à la culture pour tous, en tous lieux et dans les meilleures conditions ».

« Pour tous, explique-t-il, en pratiquant une politique tarifaire accessible aux plus modestes ; en tous lieux, parce qu’il est essentiel de conserver des équipements de qualité ; dans les meilleures conditions, parce que les progrès liés à la modernisation des technologies doivent pouvoir être partagés par tous les publics ». 

Aujourd’hui, le « Sonhir » apparaît donc comme un fleuron de la politique culturelle municipale avec, à son actif, un nouveau record de fréquentation avec, depuis ce week-end, plus de 70 000 entrées enregistrées cette année, dépassant les 68 591 entrées, de 2006. Avec 221 films projetés en 2010, dont 89 sorties nationales et 92 d’art et d’essai, sa programmation englobe tout au long de l’année des programmes destinés aux élèves, aux collégiens et aux lycéens. « Ainsi, rappelle Jean-Jacques Thomas en s’adressant « aux enfants de Méliès » présents pour inaugurer la numérisation des lieux, « il répond à sa mission de service public ».