POUR LES RÉSIDENTS DU « BON ACCUEIL », LA TRADITION RESPECTÉE DE LA BÛCHE DE NOËL.
Au milieu des accidentés de la vie arrivés seuls ou en famille, Jean-Jacques Thomas est revenu sur la coutume qui voulait, que, jadis, la veille de Noël, les familles aillent chercher une énorme bûche de bois franc pour que le maître de maison la place dans l’âtre puis l’arrose d'huile, de sel et de vin cuit. Les cendres de cette bûche avaient, disait-on, la propriété de protéger la maison de la foudre et des pouvoirs maléfiques du diable. Abel Roy s’est d'ailleurs souvenu que dans sa jeunesse, en Périgord, aux portes du Limousin, l’énorme bûche de chêne devait même brûler jusqu’au mercredi des cendres.
« Aujourd’hui, expliqua le Maire d’Hirson, entouré pour la circonstance de nombre de collègues du Conseil municipal, les traditions ont évolué. Les cheminées ont quasiment disparu des logements et la seule bûche qui demeure à Noël reste celle qui trône en dessert sur la table du réveillon ». En offrant aux résidents du « Bon Accueil » la pâtisserie réalisée par Laurent Blondiau, Jean-Jacques Thomas leur rappela que cette tradition est maintenue au Centre d’hébergement d’urgence depuis 1998 et souhaita à chacun de « retrouver l’an prochain la chaleur d’un foyer et la force de croire en une vie meilleure, aussi savoureuse que la pâtisserie offerte ».